Billet écolo

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Novlangue dans une offre d'emploi

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Une offre d'emploi récente - pour des consultants en développement durable - déclame, en "novlangue" :

Notre client est un cabinet de conseil créé par d'anciens consultants en efficacité opérationnelle convaincus de l'impératif Green et conscients que c'est un levier puissant de performance économique.
En plaçant le développement durable au cœur de la conduite du changement, notre client propose une méthode originale pour améliorer les entreprises.
Loin d'être contradictoires, le Green et le Gold sont désormais indissociables. Les futur(e)s collaborateur(trice)s participeront à des missions de conseil alliant l'aspect « Green » lié à la performance environnementale (CO2, l'énergie, l'eau, les déchets, les ressources naturelles) à l'aspect « Gold » lié à l'amélioration de la performance (rentabilité, image, innovation, rétention des talents).

C'est beau comme de la poésie !

Environnement (Green) et performance économique (Gold) ne sont effectivement pas toujours contradictoires : le secteur industriel du solaire et de l'éolien, par exemple, peuvent allier les deux. Mais ils le sont parfois totalement : tant qu'elles existeront, l'industrie automobile et l'industrie du pétrole devront toujours se cacher derrière la propagande, la mauvaise foi et le novlangue pour légitimer leurs activités en regard de leurs responsabilités (épuisement du pétrole, magouilles avec les gouvernements de pays possédant le pétrole et - bien sûr - changements climatiques).

 

Le Bio remis en cause par les médias

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Label

Revenons, si vous le voulez bien, sur l'étude anglaise de la FSA dont tous les médias ont parlé récemment, et dont la conclusion était : les aliments bio ne sont pas meilleurs, du point de vue des apports en nutriments, que les aliments non-bio. Cette étude a été faite par la Food Standard Agency (FSA), l'équivalent de notre Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA). La FSA a ainsi étudié 55 travaux scientifiques - parmi environ 150 - portant sur l'apport nutritif des aliments bio par rapport aux aliments "classiques".

 

Nicolas Hulot angoisse pour le futur

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Nicolas Hulot, invité de Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1, lundi 28 septembre (extrait) :

M.O. Fogiel : Quand vous regardez vos enfants, Nicolas Hulot, est-ce que vous êtes angoissé ?

N. Hulot : Evidemment, évidemment parce qu'on va les balancer, eux et tous les enfants du monde, dans un monde de rareté, si on ne fait pas attention. Dans un monde où les populations vont se déplacer massivement alors qu'on n'est pas habitués à ce nomadisme forcé. Dans un monde où les inégalités vont créer, évidemment, une espèce de tension entre les exclus et ceux qui vont tirer leur épingle du jeu... Alors qu'on leur a donné le sentiment, à nos enfants, que la guerre était une notion dépassée, ou que la guerre était une notion excessivement exotique.

J'aime bien Nicolas Hulot, malgré toutes ses contradictions.
Une remarque, tout de même...

 

Sarkozy confond toujours changement climatique et trou dans la couche d'ozone

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Nicolas Sarkozy, lors de sa récente interview sur TF1 et France 2, n'a pas seulement bafoué la présomption d'innocence. Il a aussi réitéré une erreur commune : dire que le CO2 est responsable du trou dans la couche d'ozone. C'est faux, bien sûr :
  • les émissions de CO2 dues à l'homme sont responsables du réchauffement global de la Terre à l'origine des changements climatiques,
  • le trou de la couche d'ozone est créé par certaines molécules contenant du chlore, que l'homme a envoyé en grande quantité dans l'atmosphère par le biais des aérosols avant que ces molécules soient interdites.
 

Copenhague : quelques semaines encore

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Il faut absolument que je vous parle sommet de Copenhague sur le Climat, qui se tiendra au mois de décembre !

Pourquoi on nous casse les oreilles avec Copenhague, c'est encore une réunion de blabla sur l'environnement, non ?

Non ! Ce n'est pas un sommet quelconque, c'est le petit frère du sommet sur le Climat de Kyoto ! C'est LE sommet au cours duquel les dirigeants vont décider des objectifs de réduction des émissions de GES pour l'après Kyoto, c'est-à-dire après 2012.

 


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